Avallon, jour 3 – Annay-la-Côte

La journée réclamerait un récit détaillé – comment, alors même qu’on est méticuleux dans sa préparation et prudent dans sa réalisation, on manque de se rompre le cou sévèrement par deux fois. La première, j’aurais pu me briser les deux jambes ; la seconde, finir en pancake. Et ce n’était pas une erreur d’inattention, non, non, juste la structure du chemin. Je raconterai cela. 

Sachez simplement que j’ai parcouru les villages sur les collines au Nord d’Avallon – Annay-la-Côte, Lucy-le-Bois, Vassy, Étaule –, endroit saturé de châteaux, plusieurs par village de 250 habitants (d’agrément ou encore fortifiés, quasiment tous toujours privés, avec parfois de vastes domaines attenants). La segmentation de l’espace en raison des nombreux pâturages a manifestement favorisé dans la région une privatisation assez forte des espaces ruraux, et en général les étangs, les prés, l domaines sont solidement clôturés. (Y compris des chemins cartographiés qui servent seulement à rejoindre une route, ce que j’ai voulu respecter – et d’où provient ma première mise en danger.)

Mais plus encore que de châteaux, la contrée déborde de charolaises

et de nombreux lavoirs monumentaux (4 à Annay, minuscule village à deux rues !) très bien entretenus, aux baies louisquatorziennes… 

Grand plaisir de type champ / contrechamp, toute la journée j’ai pu apercevoir, jusqu’au couchant, le Montmarte dont les pins me suivaient du regard.

Retour de nuit comme d’habitude, pour bénéficier des meilleures vues du couchant.


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